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Localisation : Sassierges-Saint-Germain

Profil du bénéficiaire : agriculteur céréalier

Forme végétale plantée : haie champêtre arbustive sur deux rangs (525 plants au total) 

Type d’essences plantées: buis commun, prunelier, aubépine à un style, troène commun, charme commun, fusain d’Europe, viorne obier, viorne lantane

Linéaire : 230 mètres

Coût du projet (plants et fournitures) : 739,35 € TTC

Participation du bénéficiaire : 147,87 € TTC

Inscription du projet au sein de la trame verte et bleue

2014-11

À l’extrémité Est du territoire du Pays Castelroussin Val de l’Indre, les paysages d’openfield (champ ouvert) sont interrompus par deux massifs forestiers majeurs : la forêt domaniale de Bommiers au Sud et celle Chœurs-Bommiers au Nord-Est. La frontière entre ces deux entités forestières est matérialisée par le ruisseau du Liennet, affluent de la Théols. La végétation rivulaire accompagnant ce cours d’eau créait une trame bleue fonctionnelle et sécurisante pour le déplacement de la faune. Les haies bocagères présentes sur ce secteur permettent d’assurer à la fois la liaison entre les massifs forestiers, le ruisseau et les parcelles cultivées. Le réseau bocager est ainsi essentiel dans ce contexte de grandes cultures. Le renforcer par la plantation de nouvelles haies ne peut donc être que bénéfique pour la faune et la flore. Il faut néanmoins veiller à bien protéger les nouvelles plantations des cervidés qui empruntent ces axes pour se déplacer d’une forêt à une autre. La haie plantée se situe d’ailleurs sur l’axe du corridor écologique identifié entre la forêt domaniale de Bommiers et celle de Châteauroux à l’Ouest. Ce corridor marque le passage d’une voie de déplacement fréquentée par la faune.

Suivi et évolution des plantations : dernière visitée de terrain effectuée le 9 juin 2020.  

La haie n’est pas homogène sur l’ensemble du tronçon car les jeunes plants se sont développés à des vitesses différentes. Elle est malgré tout bien implantée avec la présence d’une bande enherbée qui la protège de l’humidité, des traitements potentiels et des engins agricoles. Il faut cependant veiller à effectuer une fauche de cette bande au moins une fois par an ou plus si besoin pour ne pas concurrencer les jeunes plants dont certains peinent encore à se développer. La pression importante du gibier sur ce secteur peut également expliquer le développement lent de la haie.

 

Vue du projet en juin 2020
Vue du projet en juin 2020