Deuxième phase de l'étude de relocalisation du système agro-alimentaire de l’Indre
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- Catégorie : ALIMENTATION EN CIRCUITS COURTS
Depuis juillet 2024, le Pays Castelroussin Val de l’Indre est coordinateur de l'étude multipartenariale, réalisée par le BASIC et le GRAP, entre les six territoires porteurs de projets alimentaires territoriaux du département de l’Indre. Financée par l’ADEME et la Région Centre Val de Loire, elle vise à réaliser un portrait à date du système agro-alimentaire indrien, puis à déterminer les freins et leviers à actionner pour relocaliser notre alimentation, de la production à la consommation, notamment par l’identification des complémentarités pouvant exister entre les territoires des PAT.
Après une première phase de diagnostic durant laquelle une trentaine d’acteurs avaient été interrogés, une quarantaine d'acteurs du territoire (services de l’État, collectivités locales, profession agricole, transformation et distribution alimentaire) se sont réunis le 6 mars 2025 au centre socio-culturel de Déols pour tester la résilience du système agro-alimentaire de l’Indre.
La matinée a été consacrée à la restitution du diagnostic et à la présentation du portrait du territoire.
À la pause déjeuner Léo Champigny de la microbrasserie "La Vernusse" et cuisinier ambulant à "La Baboushkalèche" a assuré la restauration à base de produits locaux (truite de Brenne, lentilles du Berry).
L’après-midi, les participants ont travaillé sur trois scénarios de relocalisation à horizon 2050, allant de « constante » (on ne fait rien de plus qu’aujourd’hui) à forte, au prisme de chocs venant perturber le système, comme des aléas climatiques, ou une crise économique. Cet exercice a permis de mettre en évidence une moindre vulnérabilité du territoire lorsque des mesures de relocalisation sont prises.
Appel d'offres : réalisation d'un ABC intercommunal à l'échelle de la communauté de communes Val de l'Indre Brenne
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- Catégorie : Marchés publics
Le Pays Castelroussin Val de l'Indre émet un appel d'offres pour la réalisation de la réalisation d'un Atlas de la Biodiversité inter Communale (ABiC) sur le territoire de la Communauté de communes Val de l'Indre Brenne.
Réponse attendue le mardi 23 avril 2025 à midi au plus tard.

Appel à projet de plantation de haies
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- Catégorie : À LA UNE
Plantation de haies sur le territoire du Pays Castelroussin Val de l'Indre en 2025. Cette action bénéficie de fonds régionaux et selon le cas de fonds nationaux dans le cadre du Pacte en faveur de la haie.
Cahier des charges | Dossier de candidature | Annexe 1 | Annexe 2 |

Pacte en faveur de la haie en région Centre : le département de l’Indre fortement mobilisé
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- Catégorie : Les plantations de haies
Le Pacte en faveur de la haie a pour objectif un gain net de 50 000 km de haies d’ici 2030. Pour 2024, il est doté d’une enveloppe de 110 M€ et porte sur 4 actions principales :
Les plans nationaux d’actions (PNA), quésaco ?
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- Catégorie : PNA
Les plans nationaux d’actions (PNA) sont des outils stratégiques et opérationnels qui visent à assurer la conservation ou le rétablissement d’espèces de faune et de flore sauvages menacées lorsque les autres politiques publiques environnementales et sectorielles sont jugées insuffisantes pour aboutir à cet objectif. Les premiers plans, appelés plans de restauration, ont vu le jour en France dès 1996. Ils ont ensuite été renforcés en 2007 et 2010 donnant lieu aux PNA actuels.
Les PNA reposent sur 3 axes : la connaissance, la conservation et la sensibilisation.
Ses objectifs sont :
- Organiser un suivi cohérent des populations de l’espèce ou des espèces concernées ;
- Mettre en œuvre des actions coordonnées favorables à la restauration de ces espèces ou de leurs habitats ;
- Informer les acteurs concernés et le public ;
- Faciliter l’intégration de la protection des espèces dans les activités humaines et dans les politiques publiques.
Un PNA pour une espèce ou un groupe d’espèces est établi pour une durée allant de 5 à 10 ans. Il a une portée nationale et peut être décliné en plan régional d’actions (PRA). Les PNA n’ont pas de portée contraignante. Il se fondent sur la mobilisation collective d’acteurs (DREAL, associations de protection de la nature, organismes de recherche) qui possèdent les leviers pour agir en faveur des espèces menacées.
Étapes d’élaboration d’un PNA
- Établissement d’une liste d’espèces nécessitant un PNA par le Muséum national d’Histoire naturelle.
- Sur la base du volontariat, les DREAL (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) coordonnent chaque plan qu’elles souhaitent mettre en œuvre.
- Les DREAL nomment ensuite l’opérateur et le rédacteur du plan : cela peut être une association de protection de la nature, un organisme de recherche.
- Un comité de pilotage composé d’une diversité d’acteurs (collectivités, EPCI, syndicats organismes de recherches, associations, gestionnaires d’espaces naturels ) effectue le suivi et l’évaluation de la réalisation et des moyens financiers du plan. Il fixe les actions prioritaires à mettre en œuvre.
En France Métropolitaine et en Outre-Mer, une soixantaine de PNA sont actuellement en vigueur.
Source : www.biodiversite.gouv.fr
Le budget primitif 2025 a été adopté
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- Catégorie : À LA UNE
Hubert Mousset, maire de Méobecq, a reçu dans sa commune les membres du comité syndical du Pays Castelroussin Val de l’Indre le 5 février à 18 h, première réunion de l’année 2025.
Le principal objet de cette réunion était le vote du budget primitif pour cette nouvelle année. Le président Luc Della-Valle a présenté ce budget qui est en hausse, car diverses actions portées par le Pays doivent démarrer ou monter en puissance dans les prochains mois, notamment celles relatives à la biodiversité et à la promotion de l’alimentation locale. Sur ce dernier point, Clara Chanzy, chargée de l’animation du projet alimentaire territorial (PAT), a présenté en détail les actions menées et précisé que la labellisation PAT de niveau 2 sera prochainement sollicitée auprès de l’État, nouvelle étape positive pour notre territoire permettant d’accélérer sa mise en œuvre.
Parmi les autres dossiers évoqués : la validation de la convention Région – Territoires ainsi que les programmes d’actions des prochains contrats régionaux de solidarité territoriale. Ils seront prochainement signés avec la Région Centre-Val de Loire afin de mobiliser des moyens financiers pour les collectivités et acteurs du Pays Castelroussin Val de l’Indre.
Tous les dossiers proposés lors du comité syndical ont ainsi été validés à l’unanimité.
Fin de la première phase de l’étude stratégique de relocalisation du système agro-alimentaire départemental
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- Catégorie : ALIMENTATION EN CIRCUITS COURTS
Cette étude est financée par la Région Centre-Val de Loire au titre du fonds « À VOS ID » du Contrat régional de solidarité territoriale (CRST), et par l’ADEME au titre de la subvention à destination des études d’alimentation durable.
Le Basic et le GRAP, en charge de l'étude, ont restitué les premiers résultats sur la phase de diagnostic.
Depuis le lancement de l’étude le 19 septembre 2024, 29 entretiens ont été conduits avec des acteurs de l’ensemble du système agro-alimentaire du département. Ils ont permis de compléter les données recueillies par le bureau d’étude pour le diagnostic du système agro-alimentaire départemental. L’objectif de ce dernier est de quantifier les flux de denrées produites, transformées, consommées, et transitant sur le territoire. C’est le « métabolisme alimentaire » de l’Indre. Ces premiers éléments du diagnostic ont pu mettre en lumière divers enjeux importants pour le territoire.
L'Indre est caractérisé par une agriculture très céréalière avec une production largement excédentaire, les surfaces agricoles concernées étant supérieures aux besoins alimentaires du territoire (+ 1 749 %). Ces surfaces dédiées aux céréales continuent de croître et s’étendent de la champagne berrichonne issoldunoise vers le Pays de Valençay en Berry, entrant en concurrence avec les élevages de chèvres pour la production de l’AOP Valençay.
Cet agrandissement des exploitations céréalières vers l’ouest menace la biodiversité, notamment du fait de l’usage d’intrants chimiques (+15 % entre 2020 et 2022) principalement les herbicides. Ces derniers, très solubles dans l’eau, menacent la consommation humaine, mais aussi l’irrigation des cultures.
Comme partout ailleurs, le changement climatique pèse sur notre agriculture. Avec une hausse de la température moyenne de 1,7°C entre 1950 et 2020, l’Indre est particulièrement sujet aux sécheresses. Ces dérèglements bouleversent le calendrier des agriculteurs (décalage des récoltes) et amoindrissent les rendements, en particulier pour les céréales et la lentille verte du Berry. Ainsi, le cahier des charges pour l’AOP « lentille verte du Berry » est devenu inadapté au nouveau contexte climatique local.
Les trois AOP des fromages de chèvre indriens sont également impactées, notamment en raison du contexte économique. Or, les produits laitiers représentent un débouché important pour la filière élevage de notre département. On estime en effet le potentiel nourricier de l’élevage à 368 %. Pourtant, l’Indre ne peut satisfaire que 57 % de ses besoins en viandes, les abattoirs étant sous-utilisés par rapport à leurs capacités et la volaille n’étant pas transformée sur le territoire, faute d’outil adapté.
De même, le département ne dispose pas de suffisamment d’outils de transformation des fruits et légumes pour répondre aux besoins. Le potentiel nourricier des légumes n’est que de 26 % et celui des fruits de 13 %, ce qui montre un réel manque de production de ces denrées sur le territoire.
En ce qui concerne la distribution alimentaire, on constate un bond très important (+229 % d’emplois) des points de vente en boulangerie-pâtisserie-sandwicherie industrielle. Cela se fait au détriment des artisans dont l’emploi est en baisse de 6 % entre 2008 et 2018. Malgré ce bond, 62 % des communes de l’Indre n’ont aucun commerce alimentaire, on parle de « déserts alimentaires ».
Ces conclusions seront synthétisées sous la forme du « portrait de territoire » avec les informations les plus marquantes du diagnostic. Les membres du comité de pilotage ont d’ores et déjà pu faire remonter les points saillants qu’ils souhaiteraient y voir figurer. Le comité de pilotage du 5 février 2025, visera à arrêter le portrait de territoire et les scénarios prospectifs.
La seconde phase de l’étude visera à construire trois scénarios de relocalisation du système agro-alimentaire départemental : faible, tendanciel, et fort. Ces scénarios seront mis à l’épreuve d’un « stress test », visant à évaluer la capacité de résilience du système dans chacun d’eux, par un groupe de concertation composé d’acteurs clés du système agro-alimentaire du département de l’Indre. Cet atelier aura lieu le 6 mars 2025.
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- Obtention d’une aide de l’État pour l’animation du Pacte en faveur de la haie
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- Les compétences exercées par les collectivités du territoire présentées aux membres du Conseil de développement Castelroussin Val de l’Indre
- Formation obligatoire - MAEC 2023 - Connaître et reconnaître la flore des prairies humides de la Vallée de l’Indre
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